Le scoubidou
Base : Gensomaden Saiyuki
Titre : Le scoubidou
Chapitres : One shot
Genre : Yaoi, Tout mimi, Lemon
Couples : Gojyo x Sanzo, énonciation de Hakkaï x
Gokû
Disclaimer : Si les personnages de Saiyuki étaient
à moi, je serais au paradis des bishos !
Remerciements : a Kazuya Minekura d’avoir créer un si
beau mangas et à tous ceux (surtout celles) qui viennent lire ma fic !
Note : J’était tranquillement entrain de
faire un scoubidou rouge et violet (couleur de gojyo et sanzo ^^ ) et puis tout
d’un coup je me suis dit ‘Eh ! Et si Sanzo et Gojyo faisait des
scoubidous ? J’ai donc commencer à écrire et ça à finit en lemon
lol !
Le scoubidou
Sanzo entra
dans la salle de l’auberge qui leur servait de salon, du moins pour la soirée,
puisque de toutes façons, ils repartiraient dès le jour levé… Bref, notre bonze
entra donc dans le salon et y trouva ses trois compagnons. Tous venaient de
sortir de table et Sanzo était partit chercher des clopes. Le saru ne l’avait
pas accompagné, collant aux basques de son très cher Hakkai, avec qui depuis
peu il entretenait certaines relations. Tant mieux pour le blond, il avait été
tranquille tout le long de sa sortie et rentrait à présent, les clopes prêtes à
être fumer. La chaleur du lieu l’obligea à retirer son kimono sur lequel était
placer son sutra, il le laissa tomber sur le canapé qui traînait par là.
Hakkai, le conducteur
et maître de Hakuryu, ce dernier reposait contre le rebord de la fenêtre, Gokû,
le petit singe gaffeur, et Gojyo ce foutu kappa pervers dont Sanzo avait depuis
peu, découvert qu’il ressentait un sentiment assez dérangeant à son égard,
étaient tous présents.
Ils étaient
assis autour de la table placée au milieu de la pièce, trafiquant quelque chose
avec des fils de diverse couleur. Sa curiosité prenant le dessus, Sanzo
s’approcha du groupe silencieusement pour voir ce qu’ils mijotaient. Gokû qui
avait enfin aperçu le moine, l’interpella aussitôt.
-Sanzo !
Regarde mon premier scoubidou ! C’est Hakkai qui m’a montré comment
faire ! S’extasia le petit saru.
Sanzo regarda l’espèce de…chose rectangulaire
de couleur dorée, au bout quelques fils en échappaient de différentes tailles.
Cela était assez joli à voir, et il reporta son regard sur le saru puis sur
Hakkai.
-Scoubidou ?
Scoubidou,
quel nom étrange…Sanzo n’avait jamais entendu ce mot avant, et il ignorait donc
ce qu’était un ‘scoubidou’. C’est Hakkai qui, avec son éternel sourire, lui
répondit.
-C’est une
sorte de passe temps…Tu choisis deux fils minimum et tu les lient entre eux d’une
certaine manière…Parfois on peut en faire avec trois voir quatre fils
différents, on peut aussi les faire prendre forme, en rond ou carré par
exemple…
Sanzo regarda
l’ancien humain de ses yeux améthystes vident d’expression. Il était néanmoins
curieux de savoir comment cela fonctionnait…C’est alors qu’il remarqua le
scoubidou à quatre fils d’Hakkai, il en resta perplexe en le voyant, il y avait
un fil vert, un doré, un rouge et un autre violet…Assez joli, ils étaient liés
en forme de rond et cela donnait un merveilleux accord malgré les couleurs
opposés.
Le cliquetis
d’un briquet lui fit tourner la tête vers le kappa, il avait allumé son briquet
et brûlait maintenant les bouts de fil dépassant du scoubidou qu’il venait de
confectionner. Celui-ci était complètement rouge mais sa forme était assez
étrange, parfois elle semblait carrée et d’autre, elle semblait ronde…Sanzo
reporta son regard sur le dragueur de service. Celui-ci releva la tête pour lui
sourire moqueusement en montrant son œuvre, le défiant silencieusement de faire
quelque chose d’aussi beau. Sanzo lui jeta un regard noir et haussa les épaules
avant de s’installer à la table. Il fixa les fils étendus sur celle-ci avec une
certaine appréhension. Il n’avait jamais fait de…Scoubidous…
Un grognement
lui fit relever la tête vers le saru qui avait fini par déposer son scoubidou
pour s’écrouler sur la table.
-Haaaa…Haraheta…
Un haussement
de sourcil de la part de Sanzo, un soupir de la part de Gojyo et un doux
sourire de la part de Hakkai fut la seule réponse au gémissement du saru. Ce
fut Hakkai qui prit la charge de se lever tout en parlant.
-Allons à la
cuisine Gokû, je vais te préparer quelque chose.
Un puissant
YATTA retentit dans la salle, alors que le jeune yokai traînait le professeur à
sa suite pour qu’il se dépêche. La porte une fois fermer et les cris de Gokû
éloigné, Gojyo lâcha la porte du regard pour le poser sur le bonze. Celui-ci en
fit tout autant, aimant regarder les prunelles rouges sang du demi-yokai.
Lorsqu’il réalisa que ce dernier le regardait avec un peu trop d’insistance, il
détourna le regard sur les fils. Il décida de ne pas perdre la face contre ce
kappa et chercha des fils de couleur qui s’accordait. Il en trouva des rouges
et violets transparents…Il hésita un moment et prit les deux couleurs qui semblaient
parfaitement s’accordés…Le rouge pouvait parfaitement représenté les yeux de
Gojyo, et le violet les siens…Un petit sourire discret s’afficha sur ses
lèvres, que le demi-sang ne manqua pas de remarquer…
Sanzo se
retrouva donc avec ses deux fils de magnifiques couleurs, il les regarda un peu
ennuyé, ne sachant pas comment commencer…Voyant un nœud au début du scoubidou
terminer du kappa, il en fit un au sien, faisant attention que les deux cotés
des fils gardent les mêmes longueurs. Après avoir fait cela, il resta perplexe
et chercha comment faire, reportant plusieurs fois son regard sur le scoubidou
rouge de Gojyo et sur le sien. Un soupir se fit entendre à ses côtés, suivit du
bruit d’une chaise qu’on déplace. Avant qu’il n’ait pu tourner la tête, deux
mains vinrent se poser sur les siennes, tandis qu’un souffle chaud frôlait son
oreille droite.
Le moine ne
manqua pas de sursauter de surprise. Il tourna la tête vers le visage de Gojyo,
si près du sien…Un léger rougissement coloria les pommettes habituellement
pâles du bonze alors qu’il bafouillait une question.
-Na…Nani sun dayo, Gojyo ?
Le regard
rouge sang tomba dans celui améthyste alors que Gojyo le regardait avec un
sourire indéchiffrable. Apparemment le jeune bonze n’était pas si indifférent que
ça à sa soudaine proximité. Le plus naturellement du monde, Gojyo répondit
calmement.
-Il faut bien
que quelqu’un t’apprenne à commencer non ?
Sanzo ne
trouva rien à redire à cela…Il jugea du regard le rouquin quelques instants
avant de se retourner marmonnant un vague « hai ». Il essaya de se
concentrer sur ce qu’essayait de lui expliquer Gojyo, ignorer les douces mains
puissantes qui le guidaient et le caressaient en même temps…La voix du tabou ne
s’élevait que très faiblement comme pour l’obliger à se rapprocher de lui pour
mieux l’entendre…Au bout du troisième nœud, Sanzo avait parfaitement compris le
système mais laissa le demi-yokai continuer à lui expliquer…Laissant ses mains
abandonnées dans celles du kappa, comme des pantins elles bougeaient en même
temps que les siennes. Le souffle de Gojyo se fit encore plus fort et plus
rapide contre son oreille ce qui ne manqua pas de faire doucement frissonner le
bonze. Gojyo, collé comme il le pouvait au dos de Sanzo, sentit parfaitement le
frisson qui parcouru le blond en ce moment. Pouvait il avoir une petite chance
d’en profiter ?
-Sanzo…Souffla
t’il.
Le murmure à
peine soufflé créa un nouveau frisson le long du dos du bonze. Il tourna le
regard vers le kappa et rencontra de nouveaux ses prunelles rouge sang qui le
fixait intensément. Sanzo voulu prononcer quelque chose mais sa voix resta
bloqué dans sa gorge. Le temps semblait s’être arrêté et rien ne pouvait plus
le troubler que ces prunelles rouges…Ne tenant plus, Sanzo détourna le regard
pour fixer son scoubidou. Il se réprimanda mentalement d’avoir détourner le
regard comme cela. Gojyo sourit imperceptiblement devant la réaction du jeune
moine et approcha ses lèvres de l’oreille du bonze tout en murmurant de nouveau
son nom. Cette fois, il n’hésita pas à prendre entre ses lèvres le lobe de
l’oreille du blond pour la mordiller gentiment.
Un léger
hoquet franchit les lèvres du moine, en sentant la langue du kappa caresser son
oreille, lui procurant de doux frissons. Il se reprit rapidement, ravalant ses
gémissements, et essaya d’échapper aux douces lèvres qui l’enivraient, en se
reculant. Il tourna la tête vers Gojyo, l’interrogeant du regard, cela ne
pouvait être possible…Etait t’il entrain de rêver ? Le kappa s’amusait
t’il avec lui ou bien…
-Gojyo…Tu…
La phrase de
Sanzo ne vit jamais le jour, interrompu par deux douces lèvres brûlantes qui
avaient fait taire les siennes. Les yeux de bonze s’agrandirent de surprise
alors que ceux du kappa se fermaient. Sanzo trop surprit pour réagir laissa la
langue curieuse entrer dans sa bouche pour commencer un baiser passionné. Le
blond reprit ses esprits lorsque la langue de Gojyo se mit à caresser
tendrement la sienne. Il essaya de se dégager mais le rouquin tenait fermement
ses mains prisonnières dans les siennes. Il entraîna la langue de Sanzo dans
une douce danse dont il était le meneur. Cela faisait si longtemps qu’il avait
voulu goûter cette bouche si tentante…Sentir les lèvres du bonze contre les
siennes…Goûter leur saveur, sentir leur douceur…
Gojyo se
recula de quelques centimètres, reprenant son souffle. Sanzo n’en fit pas moins,
semblant encore plus essouffler que le kappa. Les joues du bonze étaient à
présent aussi rouge que le scoubidou de Gojyo, sans parler des ses lèvres
rougies à cause de baiser…Il était si craquant…Le tabou lâcha enfin les mains
de Sanzo pour poser les siennes sur les joues du bonze. Il reprit de suite ses
lèvres n’aimant pas les sentir loin des siennes. Le bonze attrapa les poignets
du kappa pour tenter de l’arrêter…Pas que c’était désagréable, mais il n’avait
pas encore repris son souffle et manquait d’air…Il gémit alors que Gojyo
s’installait à califourchon sur lui. Un fin filet de salive glissa le long de
son menton alors que de petites larmes se créaient aux coins de ses yeux. Il
avait besoin d’air…
Le demi-sang
sembla s’en rendre compte et relâcha la bouche de Sanzo. Celui-ci inspira
profondément en gémissant. Il se laissa retomber sur le torse de son compagnon,
complètement essouffler. Gojyo enlaça les épaules du moine et lui caressa les
cheveux. Ses lèvres allèrent s’égarer sur le front du jeune bonze pour un petit
baiser. Ce dernier releva un regard troublé ver le kappa, il avait enfin
réussit à prendre son souffle, bien qu’il ait eu du mal…
-Nande…
C’est tout ce
qu’il trouva à dire en ce moment. Pour le bonze, il était impossible que le
kappa s’intéresse à lui et pourtant…Gojyo lui sourit tendrement. Il déposa ses
mains sur les joues encore rouges du blond et celui-ci s’étonna de les sentir
légèrement trembler. Gojyo se rapprocha du visage du bonze et déposa un chaste
baiser sur les lèvres du moine. Il laissa ses sentiments traverser ce baiser et
Sanzo pu les sentir s’imprégner en lui…Lentement les mains de Sanzo allèrent se
perdre dans les cheveux rouge de son vis-à-vis. Lorsqu’il se séparèrent deux
« je t’aime » se confondirent entre eux. Leurs lèvres s’étirèrent en
de doux sourires alors que par la fenêtre la nuit commençait à envahir la
pièce…
Gojyo se
releva lentement, ne lâchant pas des yeux le bonze, complètement hypnotisé par
ce regard améthyste. Il attrapa les mains du moine et le força à se lever,
avant d’attraper sa taille pour le garder contre lui.
Il déposa son
front contre celui du blond en soupirant. Sanzo ferma les yeux et profita de ce
moment de calme…Mais c’était sans compter sur son kappa…Celui-ci en profita
pour embrasser le cou du moine tendrement, laissant de doux baisers dessus. Sanzo
gémit de nouveau et inclina la tête pour faciliter le champ à Gojyo. Le kappa
en profita pour y déposer un suçon et
mordiller la peau fraîche et pâle. Sanzo, lui, se mordit la lèvre inférieure
pour faire taire ses gémissements dus à l’excitation que lui procurait le
tabou.
Gojyo,
prenant soin de ne pas trop brusquer Sanzo, le mena contre le mur pour l’y
plaquer tendrement. Il reprit d’autorité ses lèvres pour un doux baiser
passionné auquel le bonze ne tarda pas à répondre. Ses bras allèrent
s’accrocher à son cou pour approfondir le baiser. Les mains du rouquin allèrent
attraper les cuisses du blond pour les soulever délicatement. Instinctivement,
ses jambes entourèrent la taille du kappa, permettant à leurs passions de se
frôlées l’une contre l’autre. Ils gémirent tout deux dans le baiser, essayant
de ne pas se laisser consumer par leurs désirs réciproques. Gojyo frotta
lentement sa passion contre l’entrejambe du bonze, alors qu’il relâchait la
bouche de son aimé pour glisser de nouveau sur son cou. Un gémissement plus
fort que les autres échappa à Sanzo, jamais il n’aurait imaginé que l’on
pouvait ressentir autant de sentiments à la fois… Son souffle plus que saccadé
l’empêchait d’avoir la moindre pensée cohérente. Haletant, il réussit entre
deux souffles et gémissements à marmonner un semblant de parole.
-Ma…Matte…Gojyo…Watashi…Kami-sama.
Les
gémissements de Sanzo ne faisaient qu’amplifier la passion de Gojyo. Le kappa
reprit les lèvres du moine pour le faire taire, sinon il ne se mesurait plus…Il
attrapa fermement les fesses du jeune bonze qui s’accrocha à son dos. Gojyo,
après s’être assurer qu’il avait bien pris Sanzo de telles façons à supporter
son poids, se décolla du mur pour s’engouffrer dans une des chambres, celle de
Sanzo… Celui-ci se laissa entraîner, reprenant les lèvres du rouquin pour un
autre baiser passionné. Le tabou prit grand soin de l’allonger sur le lit, sans
pour autant défaire le scellement de leurs lèvres, il passa par-dessus le
bonze, glissant ses mains sous le tee-shirt noir.
Sanzo se
redressa, permettant au kappa de lui retirer son tee-shirt. Celui-ci voltigea à
travers la pièce, bientôt suivit d’autres vêtements, autant ceux du rouquin que
du blond. Lentement, Gojyo se redressa pour admirer le corps qui s’ofrait en
dessous de lui. Sanzo n’en faisant pas moins, s’accrocha au cou du tabou pour
recoller leur deux corps. Gojyo ne se fit as prier et se rallongea sur la
bonze, caressant la peau si douce. Ses allèrent glisser sur le ventre du moine
avant de frôlé l’intimité de ce dernier.
-Aaaah…Go…Gojyo…
Rapidement,
le kappa augmenta la pression de ses doigts, faisant gémir encore plus son
aimé. Celui-ci essayait de reprendre un souffle normal, une main placé sur ses
lèvres d’où un fin filet de salive s’échappait, et l’autre cherchant à arrêter,
sans grande conviction, les mains de Gojyo. Un cri, un corps qui se cambre
avant de retomber, essoufflé sur les draps blanc…Jamais Gojyo n’avait imaginer
voir Sanzo sous lui, gémissant, soupirant, totalement offert à lui…
Le kappa
essuya ses mains sur les draps avant d’embrasser passionnément le bonze. Ses
lèvres allèrent se nicher près de son oreille pour un doux murmure soufflé,
tandis qu’il écartait les jambes de Sanzo pour se placer correctement.
-Ne, Sanzo…Tu
m’appartiens ?
Avant que le
bonze ne puisse répondre, Gojyo entra en lui brusquement, mais sans lui faire
mal. Sanzo gémit de bonheur et soupira en sentant ses muscles s’étirer sous le
passage de son kappa. Le moine
n’attendit pas de s’être habituer à la présence du rouquin et commença lui-même
un lent mouvement de bassin. Gojyo sourit et le suivit lentement.
Leur
mouvements se firent de plus en plus vite, de plus en plus profond…Les
gémissements devinrent des petits cris de plaisir…La sueur des deux corps se
mélangeant pour ne faire qu’une…Une cri de pur extase avant la libération,
suivit de près par un autre cri et une nouvelle libération.
Le corps de
Gojyo retomba sur celui de Sanzo. Leurs respirations saccadés tranchant l’air,
essayant désespérément de se calmer. Le rouquin se releva, voulant se retirer
de son amant mais celui-ci l’en empêcha, resserrant avec le peu de force qu’il
avait ses jambes autour de sa taille.
-Sanzo ?
-Reste !
Reste encore un peu…S’il te plait…
Gojyo
embrassa le front de Sanzo et attendit patiemment. Lorsque le bonze fut
tranquillement endormit, il se retira de lui, l’entraînant contre lui. Le bonze
se boudina contre le corps chaud près du sien et soupira de bonheur. L’image
d’un chaton contre son maître vint s’installer dans l’esprit de Gojyo. Il
sourit et s’endormit près de son aimé.
Cette nuit là
aucune des deux silhouettes allonger et enlacer dans le même lit ne firent de
cauchemars…Pourtant pendant leur sommeil, deux murmures se firent doucement
entendre…
-Ai shiteru…
-Watashi mo…
OWARI